Les églises
L'ancienne église est placée sous le vocable de Saint-Clair. L'église primitive a été construite sur l'emplacement d'une villa romaine. Les différentes découvertes dans le cimetière étayent cette hypothèse (amphores, murs en brique). Son édification remonterait au XII° siècle. C'est une des rares églises de la Manche orientée Nord-Sud.
L'église actuelle a été profondément remaniée au XIX° siècle. Le choeur a été édifié en 1829, le haut du clocher en 1834 et la nef en 1836. Les bancs dûs, en 1836, à un artisan local sont à découvrir pour les leur ornementation sur l'allée centrale. Outre le rétable du XVII°, l'ornementation la plus intéressante est la présence de quatre vitraux (1883) représentant Saint-Michel sur fond de Merveille, Saint-Augustin, Saint-Pierre sur fond de Palestine et Sainte-Emerentienne. Ils sont l'oeuvre de l'atelier DUHAMELLE-MARETTE d'Evreux et sont classés à l'inventaire des monuments historiques.
On peut faire de petits circuits (pour les pas courageux ) sur Donville
la promenade le long de la plage de Donville (3 km), on peut contimuer sur la falaise, faire une pause au jardin Christian Dior, et aller jusqu a Granville (si on aime marcher!)
Il y a pas mal de petits chemins, ou on croise de charmants (?) habitants
Si vous etes un vrai randonneur, sur ce site, ils proposent des randonnées verte et bleue (le parcours le plus long fait 42 km !!! on doit etre content d arriver le soir )
On peut faire le parcours complet de donville au Mont saint Michel, via la falaise par le gr 223 (plus d'info ici, en pdf par le comite départemental du tourisme de la Manche )
Le parcours vers le nord est aussi possible, on peut faire tout le tour du cotentin par les chemins de douanniers )
On peut aussi acceder en voiture (parking a 10mn ) a la cabane Vauban a Carolles . Un sentier longe la falaise au milieu des ajoncs et des genets (ils fleurissent jaunes au printemps) .
Cette maison en pierre est située sur la falaise, elle bénèficie du coup d'un superbe point de vue et on prend un bon bol d 'air iodé !
A droite , on peut voir le Mont saint michel et toute sa baie , en face il y a Cancale et a gauche le roc de Granville
Le ouest France nous dit "Maisonnette de pierre perchée sur la falaise de Champeaux, elle a été conçue au 18e siècle comme poste de surveillance de la baie. L'atteindre n'est aujourd'hui encore pas chose aisée (le ouest france décrit un autre chemin que celui partant du parking). Au départ de la Croix Paqueray, le sentier du littoral suit d'abord la ligne de crête dans un paysage à la végétation clairsemée avant de plonger subitement dans la superbe vallée du Lude. Les couleurs chaudes qui colorent alors le chemin évoquent un paysage montagneux. La forêt fait son apparition, la descente est étroite et poussiéreuse. On mesure chaque pas pour admirer le paysage, on s'agrippe aussi aux branches pour ne pas tomber. Le clapotis du Lude encore dans les oreilles, une montée escarpée se dessine, en direction de la cabane Vauban. La porte d'entrée sur la baie du Mont Saint-Michel.
Au sommet, le contraste est total. Plus de forêt. La baie s'ouvre brutalement et l'ilôt apparait, trônant au milieu d'un océan de sable. Le sentier serpente alors le long des falaises abruptes, survole les bancs de sable avant d'atterrir à Saint-Jean le Thomas. Fini les falaises, bienvenue dans le plat pays. Une dune à n'en plus finir parsemée d'herbes folles pour tout paysage. Un littoral comme dessiné au couteau du fait de l'érosion. On dit que le trait de côte a reculé de 240 m en 60 ans. L'équivalent de plus de deux stades de foot. A la puissance suggérée par la falaise, on se sent soudain tel un fétu de paille balayé par un vent qui charrie des rafales de sable. On appelait autrefois le village, Saint-Jean-du-Bout-de-la-Mer. En fait, on se demande même en se baladant à marée basse s'il y a une mer ici. Au loin, du sable, rien que du sable. Seuls quelques bateaux échoués ici ou là et quelques maigres flaques témoignent de son passage régulier. En s'éloignant du bord de mer de quelques centaines de mètres, on est immédiatement happé par le bocage. Les chênes, peupliers et autres saules refleurissent, les oiseaux viennent nicher dans les marais. Le vent est stoppé par les haies, la balade peut s'achever en paix. Le calme est à peine troublé par quelques vaches et autres chevaux.
La région est d'ailleurs fière de son plus célèbre rejeton. Dans les prés de Saint-Jean-le-Thomas a grandi le trotteur Idéal du Gazeau, qui a ramené deux fois le Prix d'Amérique à la commune (1981 et 1983).
Pratique. Deux départs possibles. En sortant de Jullouville, prendre à droite en direction du parking de la Croix Paqueray puis prendre le sentier du littoral en direction de la cabane Vauban. Ou bien à partir de Saint-Jean le Thomas, se garer à la plage et suivre le sentier du littoral par delà les dunes puis revenir par l'intérieur des terres pour découvrir le bocage"
(Sylvain LIRON)
Ouest-France )
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